Par Vincent Morin
Le Néo-Écossais Ryan Rozicki est devenu aspirant obligatoire au titre mondial WBC des lourds-légers (200 lbs) à l’Arménien Noel Mikaeljan samedi soir à Sydney, en Nouvelle-Écosse.
Dans un combat éliminatoire WBC, organisme de sanction ayant pignon sur rue à Mexico, Rozicki (20-1, 19 KO) n’a pris que 1:47 pour venir à bout du cogneur nigérian Olanrewaju Durodola (43-10, 40 KO).
Mikaeljan (27-2, 12 KO), qui a remporté sa couronne lors de sa dernière sortie, le 4 novembre dernier à Miami face au Congolais Ilunga Junior Makabu, devra donc défendre sa ceinture face à Rozicki suite à sa victoire.
En demi-finale de la soirée, le Mexicain Pedro Bernal Rodriguez (13-1-2, 5 KO) a vaincu son compatriote Mario Victorino Vera (7-7, 2 KO) par KO au troisième round dans un choc de super-plumes (130 lbs).
Le Néo-Écossais Brett Beaton (5-1, 4 KO) a fait de même face au Québécois Kenny Chery (4-8-1, 2 KO), l’emportant par KO au huitième assaut chez les poids moyens (160 lbs).
Chez les super-moyens (168 lbs), John Michael Bianco (7-0, 3 KO) a conservé sa fiche parfaite grâce à un gain par décision unanime en six reprises (60-54, 60-54 et 60-54) sur le Mexicain Bryam Galvez (5-3-2, 2 KO). Ce dernier avait affronté Wilfred Seyi au Casino de Montréal en juin 2019, où il avait également échappé une décision unanime.
Dans une confrontation entre deux boxeuses de deux divisions de poids différentes, la Mexicaine Diana Tapia Castro (7-1, 2 KO), 152 lbs, a profité d’un avantage de huit livres pour venir à bout de l’Ontarienne Jennifer Williams (3-1, 0 KO), 144 lbs, par décision unanime en six rounds (60-54, 59-55 et 59-55).
En lever de rideau, l’Olympien algérien maintenant domicilié à Saint-Hyacinthe, Reda Benbaziz (3-0, 1 KO), a enregistré sa troisième victoire professionnelle en carrière avec un triomphe par décision unanime en quatre engagements sur son rival mexicain Ramiro Garcia Lopez (5-7, 4 KO).
Il s’agissait d’une revanche pour les deux gladiateurs, puisque le premier face-à-face, le 3 juin à Victoria, en Colombie-Britannique, n’avait pu faire de vainqueur en raison d’une coupure subie lors d’un coup de tête non intentionnel. Le combat avait été arrêté au troisième assaut et considéré comme un non-lieu (no contest).
