
Erik Bazinyan subit sa première défaite
Par William Dumoulin
Crédit photo : Top Rank Boxing
Ce vendredi, en direct du Desert Diamond Arena à Glendale, en Arizona, Erik Bazinyan (32-1-1, 23 KO) a finalement eu sa grande opportunité sur la scène internationale face au dangereux Mexicain Jaime Munguia (44-1, 34 KO). Ce dernier revenait d’une défaite par décision unanime contre le roi de la division des super-moyens, Canelo Alvarez, en mai dernier. Ce combat, diffusé sur ESPN aux États-Unis, représentait pour le Québécois d’origine arménienne une occasion en or de se démarquer parmi l’élite de la division, avec une performance convaincante.
Les cinq premiers rounds ont été globalement à l’avantage de Bazinyan, qui utilisait efficacement son jab et son jeu de pieds pour maintenir Munguia à distance. Le Québécois contrôlait le rythme du combat, dictant l’action grâce à sa technique. Cependant, le sixième round a vu un changement de dynamique : Munguia, a réussi à couper la distance et a commencé à connecter avec ses coups de puissance. Bazinyan a été ébranlé au septième round, mais il a réussi à se ressaisir en fin de round. Malgré sa résistance, ce moment marquait le début de la fin pour Erik, alors que le mexicain a augmenté la pression dans les rounds suivants et a réussi à envoyer au tapis le québécois au dixième engagement. Bazinyan n’a malheureusement pas été en mesure de se relever.
Bien que défait, Bazinyan a prouvé qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs de la division des super-moyens. Il est fort probable que cette performance, bien que marquée par une défaite, lui ouvre d’autres portes pour des combats de haut niveau aux États-Unis, peut-être même face à un adversaire comme Diego Pacheco.
En demi-finale de la soirée, l’ancien médaillé d’argent des Jeux olympiques de Tokyo, Richard Torrez Jr. (11-0, 11 KO), affrontait le vétéran des poids lourds Joey Dawejko (28-12-4, 16 KO). Torrez, cherchant à maintenir son ratio de KO à 100% après avoir mis KO l’espoir des poids lourds, Brandon Moore lors de sa dernière sortie en mai, a imposé un rythme élevé avec un volume de coups important et une variété d'angles d'attaque. À la surprise générale, le combat s'est terminé de manière inattendue au cinquième round, lorsque Dawejko a été disqualifié pour avoir recraché son protecteur buccal à cinq reprises au cours du combat.
En ouverture de la carte principale diffusée sur ESPN, Emiliano Vargas (12-0, 10 KO) affrontait Larry Fryers (13-7-1, 5 KO) dans un combat prévu sur huit rounds. Cependant, Fryers n’était pas à la hauteur de l'espoir de l’écurie de Bob Arum. Vargas a régulièrement touché la cible avec ses coups puissants, avant de mettre fin au combat par KO au cinquième round.


