Défaite honorable pour Mathieu Germain face à Dalton Smith

Par William Dumoulin

Crédit photo : Mark Robinson – Matchroom Boxing

Dans le plus gros combat de sa carrière, Mathieu « G-Time » Germain (26-3-1, 11 K.-O.) a subi la troisième défaite de son parcours face au talentueux Britannique Dalton Smith (18-0, 13 K.-O.). Le duel avait lieu ce samedi, en direct de Sheffield, en Angleterre, avec à l’enjeu le titre WBC Silver des super-légers.

Durant l’ensemble du combat, Germain a misé sur sa mobilité, tandis que Dalton Smith s’est imposé au centre du ring dès le premier round. Après avoir remporté la bataille du jab dès les premières secondes, le favori local a envoyé son adversaire québécois au tapis dès le deuxième round, grâce à un crochet de gauche percutant. Quelques reprises plus tard, Smith a de nouveau ébranlé Germain au sixième round.

Au septième, le Britannique a véritablement commencé à s’asseoir sur ses coups, cherchant à faire mal à son adversaire. Il a notamment ciblé le corps de Germain dans le but de ralentir ses déplacements.

Au onzième round, Germain a de nouveau visité le tapis, cette fois après un puissant direct de la main arrière. Le même scénario s’est répété au dernier round, mais « G-Time » a tenu bon jusqu’à la cloche finale.

Le duel s’est donc soldé par une victoire par décision unanime pour Dalton Smith (117-107, 119-105 x2).

Il sera intéressant de voir la suite pour Germain, maintenant âgé de 35 ans. Tentera-t-il de remonter les classements ou visera-t-il plutôt des opportunités payantes à l’international ? Une chose est certaine : il a prouvé qu’il pouvait offrir des rounds à des adversaires sérieux.

Affronter Germain pourrait représenter un excellent test pour de jeunes espoirs souhaitant acquérir de l’expérience face à un boxeur mobile. Et qui sait — peut-être pourra-t-il encore surprendre certains d’entre eux.

Sinon, ici au Québec, nous serions évidemment preneurs de duels locaux, surtout dans une division des super-légers bien garnie d’aspirants mondiaux, tels que Mazlum Akdeniz et Arthur Biyarslanov.