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Article: "Le meilleur feeling au monde" - Mathieu Germain

"Le meilleur feeling au monde" - Mathieu Germain

"Le meilleur feeling au monde" - Mathieu Germain

Pour les 10 ans de carrière dans la boxe professionnelle de Mathieu Germain, nous avons décidé de revenir sur un article entrevue réalisée par François Bouchard pour "12 Rounds".

Peu après sa première victoire à ses débuts professionnels tant attendus hier soir à Sorel, nous nous sommes entretenus avec Mathieu "G-Time" Germain. 
Voici ses premiers commentaires après sa victoire par décision sur le Mexicain Hector Osornio.


Bonsoir Mathieu, et puis, finalement, content que la glace soit cassée?
C’est le meilleur feeling au monde. C’est tellement différent de la boxe amateur, je suis très content de cette première expérience. J’ai fait confiance en ma
boxe, mes habiletés et ma vitesse.


Que penses-tu de l’opposition fournie par Hector Osornio?
C’est un tough, comme je croyais. Il est capable de survivre. On a vu au dernier round, il était tanné, c’est le cœur qui le tenait encore sur le ring, il se laissait
tomber, il essayait de gagner du temps ici et là. Il était vraiment comme je pensais, un typique Mexicain solide.


C’est quoi la différence dans ta boxe que tu as pu voir par rapport à ton dernier combat amateur (aux championnats canadiens)?
Je n’étais pas autant physiquement préparé. J’ai pu me dédier 100% à la boxe, parce qu’auparavant, je travaillais et maintenant, mon travail, c’est la boxe.


Quel a été ton feeling quand tu l’as envoyé au tapis au 1round? Ton frère Martin te criait beaucoup de relaxer après l’avoir envoyé au tapis, ç'a été quoi
l’ajustement?
Pour être franc, je n’ai pas été vraiment surpris. Je savais qu’avec des petits gants, ça allait faire une grosse différence. Mon frère c’est le côté émotif de ma
boxe : Mike (Moffa) lui, m’a dit d’installer mon jab et de le provoquer pour que je contre-attaque et de rester calme. Chez les amateurs, on s’entend que les
gants c’est un peu comme un coussin, il y a des comptes de 8 debout. Je sais que je suis un boxeur précis et rapide et je croyais honnêtement que je serais en
mesure de terminer le combat avant la limite. Je pensais pouvoir le faire en fin de combat mais quand je l’ai envoyé au tapis je me suis dit « relève-toi! » je ne
voulais pas finir aussi rapidement, afin de démontrer mes habiletés. Disons que j’aurais aimé le finir au 3, 4 round.


En amateur, tu étais surtout reconnu pour tes coups droits, alors qu’on a vu beaucoup le crochet de gauche dans ton combat, c’était partie du plan?
Absolument. On sait que ma main droite c’est mon meilleur coup mais j’ai beaucoup travaillé le crochet. Je voulais travailler au corps également mais on
voyait qu’il se penchait beaucoup vers l’avant. J’ai aussi beaucoup travaillé le jab. Même si je suis un petit boxeur, ma force est de travailler à distance. C’était
important pour moi oui de placer ma droite mais de finir avec quelque chose d’autre.
Dès que tu es monté sur le ring, tu es monté sur la chanson « Ready Or Not », des Fugees. Je trouvais que cela était tout à fait approprié. Plusieurs boxeurs
font leurs débuts et on les sent crispés.

Sur le ring, tu semblais calme et en confiance comme un professionnel de 30 combats. Est-ce que pour toi, c’était une
autre journée au bureau?
Tu ne te trompes pas! J’étais un peu plus nerveux que d’habitude dans le vestiaire mais je me suis parlé et quand je suis monté sur le ring, j’étais l’homme le
plus heureux du monde. C’est ma vie, la boxe, c’est ce que je fais. Je boxe depuis l’âge de 10 ans et j’attendais ce moment toute ma vie. Comme tu dis, c’était
une autre journée au bureau et j’avais une job à faire.


Le fait d’avoir effectué tes derniers combats sans casque t’a aidé à faire une meilleure transition professionnelle?
Oui, d’après moi ça a aidé. Le premier combat sans casque, tu prends des coups de tête et tu te demandes ce qui se passe. Aujourd’hui j’en ai eu quelques-
uns mais je n’étais pas surpris. Je sais c’est quoi maintenant, sauf les gants et le fait de boxer sans camisole (rires). Je me sentais super bien, j’ai un gros
bagage amateur. Je me suis entrainé avec  Jarek Kulesza, entre autres.


Tu m’as volé un peu ma prochaine question à savoir de quelle façon tu t’es préparé pour ton premier combat professionnel?
Beaucoup de course, de musculation, je m’entraînais 3 fois par semaine avec Jarek, un super bon préparateur physique. Je le remercie d’ailleurs, je suis un
nouveau boxeur. J’ai eu un petit « down » au 3 round mais en me relevant de mon coin au 4, j’étais prêt à faire 6 ou 8 rounds.


La question inévitable : Quel est ton prochain objectif? Faire un 6 rounds?
Je laisse Mike décider de cela mais mon rêve à court terme reste de boxer au Centre Bell et ça devrait se passer cette année. C’est sûr qu’un 6 rounds
j’aimerais ça. Après ça je veux continuer une progression constante, ça ne m’intéresse pas de pogner des Polonais de 0-9, je veux boxer des gars pour
évoluer, comme Maduma et Dierry Jean. J’ai pas le temps de niaiser! Comme je disais Ulysse a battu ce gars-là à son 3 combat et Ayaz à son 4, c’est ce genre
de progression que je veux.


En terminant, qui aimerais-tu remercier?
Oui. Mike Moffa, après le temps que j’ai pris hors du gym et mon retour, il a mis du temps en moi, il a cru en moi. Mon frère Martin, Jarek, tous ceux qui
m’ont supporté. Ce n’est que le début.

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